Electric Château

Le rock n’est pas mort, les braises sont encore chaudes et il suffirait de pas grand-chose pour que le feu reprenne. Alors Electric Château se prépare, s’échauffe, tourne sur lui-même comme un lion en cage. Les décors sentent encore la peinture fraiche, les leggings et chemises à froufrous sont repassés, les guitares sont accordées et les amplis retubés.

Ladies & gentlemen le cirque arrive bientôt dans votre ville.

L’histoire d’Electric Château commence il y 5 ans dans la capitale britannique où Geoffrey Hautvas se fait la main en essayant ses nouvelles chansons dans les clubs du South London. Rentré quelques temps plus tard, il sortira un premier EP, « Noblesse Oblige » (Team 4 Action). Les dates s’enchainent et on commence à parler de ce groupe qui s’autoproclame “l’inventeur du Royalty Rock’n roll”, chante sur les nantis, se moque de tout et surtout de lui-même.

La suite logique aurait été de sortir un premier album dans la foulée. Mais les trois musiciens sont fort demandés. On retrouvera le chanteur guitariste Geoffrey Hautvas dans Vismets et plus tard dans le groupe d’Antoine Chance pour ce qui ressemblera à des tournées sans fin, le bassiste Maxime Honhon partira en tournée avec Konoba et le batteur Nicolas Scalliet avec Machiavel.

Mais l’envie est trop forte, ils veulent jouer en power trio, sans ordinateur, sans filet et en ne sachant pas si le morceau durera 3 minutes ou 20 minutes. Electric Château est rock mais flirte avec la soul, le krautrock, le blues. Ils iront jouer là où on ne les attend pas, ils tiendront bon soir après soir car ils ne savent faire que ça, ils n’aiment faire que ça.

Electric Château est remonté à bloc avec son premier album “The weight of the world” (sortie début 2020). Neuf chansons rôdées lors d’une tournée de 24 dates en Italie et enregistrées à l’ancienne sans superflu.

Vous allez les adorer ces vieux cons.